Les gaffeurs magnifiques

Plus fort que Jacques Clouseau.

Plus tard, des liens très particuliers vont lier Paul Nougé avec un autre médecin dont on prétendait qu’il avait inspiré à Hergé le personnage du professeur Tournesol : le docteur Breuer. Il semble même que cette filiation célèbre ait quelque peu déteint sur les souvenirs qu’on rapporte à son sujet puisqu’on le présente souvent comme un homme attachant, arrivant au laboratoire avec des souliers de couleurs différentes et commettant de mémorables impairs. [Témoignage de Charles Sluys :] « Nougé m’a raconté que Breuer avait assisté jusqu’à la mort un de ses amis, se chargeant ensuite de toutes les démarches administratives, soutenant la jeune veuve dans le malheur. Puis, peu de temps après l’enterrement, il rencontre la jeune femme et, oubliant tout, lui demande des nouvelles de son mari. Elle le regarde d’un air tellement effaré que, pris d’un certain vertige, il ajoute : alors, toujours mort ? »

Olivier Smolders, Paul Nougé. Écriture et caractère.
À l’école de la ruse.

Labor, « Archives du futur », 1995.


samedi 4 juin 2011 | Grappilles | 2 commentaires


Ceux qui lisent



















Depuis Liège jusqu’à Montréal et retour


vendredi 3 juin 2011 | Ce qu'ils lisent | Aucun commentaire


10/18 forever



Cadeau de la librairie Le Port de tête aux dix-dix-huitomanes.




Cantine



Après le pèlerinage à l’Anecdote, notre petite fibre vintage a été agréablement titillée par le décor années 1970 de la Cantine — accueillant snack grano de l’avenue du Mont-Royal —, qui consacre comme il se doit le triomphe de l’orange, depuis le papier peint jusqu’aux tasses à café. Pour une rare fois, la musique de même époque, diffusée à un niveau tolérable, ne donnait pas envie de tirer à bout portant dans les haut-parleurs mais participait harmonieusement à l’ambiance. Merci à CH pour la découverte.


mercredi 1 juin 2011 | Pérégrinations | 1 commentaire


Hygiène élémentaire

Nous voilà rassurés.


mardi 31 mai 2011 | Pérégrinations | Aucun commentaire


L’image dans le décor


On aime bien l’Anecdote et son décor d’époque qui donne l’impression d’entrer dans une toile de Hopper ou un film noir des années 1950. Mais ce qu’on n’avait jamais remarqué, c’est le tableau au mur qui en propose la mise en abyme et achève de transformer l’absorption d’un hamburger en expérience esthétique.


Montréal, mai 2011


mardi 31 mai 2011 | Pérégrinations | Aucun commentaire


Typo des villes (8)


Montréal


lundi 30 mai 2011 | Typomanie | Aucun commentaire