Paris, Hôtel Moris
Peu d’exemples mettent mieux en évidence la manière dont les protagonistes de la politique arrivent à précipiter les maux ou les événements qu’ils redoutent le plus, et leur capacité de travestir ou d’annuler les effets désastreux de leur conduite, quand ils sont sortis de difficulté.
André Chastel, le Sac de Rome, 1527.
Gallimard, « Bibliothèque des histoires », 1984.
Montréal, Hôtel Victor
Montréal, Hôtel Celebrities
et son labyrinthe de corridors
Montréal, rue Berri
Rosemont, 17e Rue
(Merci au grand satrape.)
[Denis] Grozdanovitch a accumulé des carnets de notes pendant quarante ans, sans publier un mot, et commence à peine, à soixante ans, à puiser dans ce réservoir d’observations.
Éric Bolson serait l’auteur d’un roman, Lame blanche, traduit de l’américain il y a plus de vingt ans chez Transes-Atlantique, à Nantes. La maison d’édition ayant disparu, le livre ne serait plus disponible en français, et Bolson aurait disparu aussi. Le journaliste Fabrice Gaignault prétend l’avoir rencontré dans le Donegal, en Irlande, en mars 2001, et soutient que Bolson, sortant de son mutisme, lui aurait glissé en guise d’adieu : « I don’t play anymore ! »
Grozdanovitch, Bolson : l’un apparaît tard, l’autre disparaît vite. Quelle différence avec les assommantes têtes à claques qui occupent le plancher à tout propos ! Quel soulagement qu’il existe encore des feux follets !
Jean-Pierre Issenhuth, Chemins de sable. Carnets 2007-2009.
Fidès, 2010.