Est-ce toi, Mère Ubu ?


Boutique de souvenirs de Rothéneuf.

Ou plutôt Bécassine-Ubu, comme le suggère BC.


mardi 14 juin 2011 | Pérégrinations | 1 commentaire


Rothéneuf

Le site est très connu, me dit-on, des férus d’art brut. Je n’en avais jamais entendu parler avant que BC ne me convie à une randonnée pédestre jusqu’à Rothéneuf, à cinq kilomètres de Saint-Malo.
Adolphe Julien Fouéré, dit l’abbé Fouré (1839-1910), fut une sorte de Facteur Cheval en soutane. Atteint de surdité et de problèmes d’élocution suite à une attaque d’hémiplégie, il fut déchargé de son ministère à l’âge de cinquante-quatre ans. Retiré à Rothéneuf, il entreprit de décorer sa maison de sculptures en bois (aujourd’hui disparues), avant d’entamer sur une falaise surplombant la mer une œuvre monumentale directement taillée dans la roche, qu’il poursuivit jusqu’à sa mort.
Comme beaucoup d’artistes dits naïfs, Fouré a puisé son inspiration à des sources multiples qu’il a mariées en un syncrétisme très personnel. Les figures légendaires et les personnages historiques côtoient ici les saints bretons, les animaux et les monstres marins imaginaires. À plus d’un endroit, on pressent que c’est la forme naturelle même des rochers qui lui a suggéré les figures qu’il y a sculptées, et dont certaines, à peine esquissées, semblent des corps pétrifiés dans la lave. L’érosion inévitable et son lent travail d’effacement confèrent à l’ensemble une poésie supplémentaire.
Il n’y avait pas un chat l’après-midi de notre visite, mais on se marche sur les pieds les week-ends et les jours fériés, au dire du jeune gardien du site, installé dans une guérite datant au moins de l’après-guerre — avis, donc, aux amateurs : passez si possible en semaine, hors des périodes de congés. C’est un de ces lieux magiques qu’on a envie, ne fût-ce qu’un moment, d’avoir pour soi seul. Un petit banc de pierre, que j’ai oublié de photographier, invite à la lecture bercée par le bruit des vagues qui viennent frapper les falaises. En face, une île mystérieuse où l’on a cru distinguer une habitation.

















mardi 14 juin 2011 | Pérégrinations | 3 commentaires


10/18 forever



Cadeau de la librairie Le Port de tête aux dix-dix-huitomanes.




Cantine



Après le pèlerinage à l’Anecdote, notre petite fibre vintage a été agréablement titillée par le décor années 1970 de la Cantine — accueillant snack grano de l’avenue du Mont-Royal —, qui consacre comme il se doit le triomphe de l’orange, depuis le papier peint jusqu’aux tasses à café. Pour une rare fois, la musique de même époque, diffusée à un niveau tolérable, ne donnait pas envie de tirer à bout portant dans les haut-parleurs mais participait harmonieusement à l’ambiance. Merci à CH pour la découverte.


mercredi 1 juin 2011 | Pérégrinations | 1 commentaire


Hygiène élémentaire

Nous voilà rassurés.


mardi 31 mai 2011 | Pérégrinations | Aucun commentaire


L’image dans le décor


On aime bien l’Anecdote et son décor d’époque qui donne l’impression d’entrer dans une toile de Hopper ou un film noir des années 1950. Mais ce qu’on n’avait jamais remarqué, c’est le tableau au mur qui en propose la mise en abyme et achève de transformer l’absorption d’un hamburger en expérience esthétique.


Montréal, mai 2011


mardi 31 mai 2011 | Pérégrinations | Aucun commentaire


L’ironie du sort


mardi 19 avril 2011 | Pérégrinations | 2 commentaires