Charme des bibliothèques de province

De Lyon, le 6 septembre 1910, Larbaud écrit à Léon Werth :

Je suis venu ici pour consulter quelques ouvrages à la bibliothèque municipale, qui n’est pas bien fournie à l’article « Belles Lettres » ; et quant aux livres étrangers, il vaut mieux n’en point parler. L’entrée de cette bibliopole ressemble à l’entrée d’un bouge, et l’on est surpris de ne pas entendre, du premier palier, une voix féminine crier : On peut monter !

Valery Larbaud, Lettres d’un retiré. La Table ronde, 1992.


samedi 17 novembre 2018 | Bibliothèques,Grappilles | Aucun commentaire


Chambres


Paris, Hôtel Paris-Bruxelles


samedi 10 novembre 2018 | Chambres | Aucun commentaire


Modeste contribution à la biographie de Jacques Brunius


Comédien, cinéaste, écrivain, traducteur, homme de radio, redécouvreur du Facteur Cheval, Jacques Henri Cottance (dit Jacques-Bernard Brunius, Jacques Borel, John La Montagne, Olaf Apollonius, Jacques Berne) eut tous les talents. On découvre ce matin qu’il trouva encore le temps de codiriger une collection de littérature anglaise, « La Malle de la Manche », qui fut active durant deux ans (1946-1947) ; avec, au vu des titres parus et des titres annoncés, un beau catalogue.

La revue Fontaine fut fondée en 1939 par Max-Pol Fouchet. Elle développa dès l’année suivante une activité éditoriale dont le plus beau fleuron reste sans doute la collection « L’Âge d’or », qu’Henri Parisot transporta par la suite chez d’autres éditeurs (Robert Marin, Premières, Librairie Les Pas Perdus, Flammarion).


dimanche 4 novembre 2018 | Le monde du livre | Aucun commentaire


D’autre part (3)

Sur le site de l’éditeur.


samedi 20 octobre 2018 | Actuelles | Aucun commentaire


Typo des villes (56) : Francfort & Offenbach





Francfort















Offenbach


dimanche 14 octobre 2018 | Typomanie | Aucun commentaire


Chambres


Offenbach, Kaiserhof Hotel


dimanche 14 octobre 2018 | Chambres | Aucun commentaire


MASH

Rediffusion de MASH sur Arte. M.-L. me fait remarquer le calme imperturbable des chirurgiens opérant en pleine guerre, par contraste avec l’hystérie des salles d’opération devenue de mise dans les séries télé à partir d’Urgences. Le chaos ambiant, l’afflux des blessés, l’équipement rudimentaire, le manque de personnel, les pannes de courant même n’atteignent pas le flegme de nos toubibs militaires. Les scènes d’opération de MASH, émaillées certes de plaisanteries de carabin, sont ainsi les seuls moments de pause d’un film placé sous le signe du tohu-bohu et de la déconnade anarchique. Le paradoxe n’est qu’apparent. Elliott Gould et Donald Sutherland, qui font preuve en tout temps de dérision je-m’en-foutiste par réflexe compensatoire de survie, redeviennent des professionnels dès qu’ils ont le scalpel à la main. Ce qui au fond paraît plus plausible que la surexcitation forcée devenue le poncif des fictions médicales. L’amusant étant que ce trait de vérité intempestif survienne dans un film qui ne prétend aucunement, c’est peu de le dire, au naturalisme.


dimanche 7 octobre 2018 | Dans les mirettes | Aucun commentaire